Le 23 Août 2018 à 6 heures du matin, Jean Livrelli, 67 ans, rejoint ses amis pour une partie de chasse lorsque deux hommes lui tendent un guet-apens sur la route du Val d’Eses, en Corse. Les hommes tirent ; dans sa voiture, Jean Livrelli s’écroule, abattu de plusieurs balles de gros calibre : un fusil à pompe et une arme de chasse.
La stupeur est générale. Jean Livrelli est un paisible retraité qui n’a jamais eu d’ennuis judiciaires. La police et les gendarmes ignorent tout de lui. Qui a bien pu vouloir sa mort ? Et de manière si violente ?

L’enquête est confiée à la section de recherches de la gendarmerie.Très vite, elle se rend sur les lieux. Quelques kilomètres plus loin, les gendarmes découvrent une carcasse calcinée : les assassins ont abandonné puis brûlé leur voiture. Sur les sièges avant, un fusil à pompe et un fusil de chasse. La piste de la criminalité organisée se confirme.
A la brigade, les auditions s’enchaînent. Parmi les personnes entendues, un individu qui conduit le même véhicule que Jean Livrelli. Et qui faisait les mêmes trajets quotidiens que lui. L’individu affirme qu’il pourrait être celui qui était réellement visé . Les gendarmes sont stupéfaits : les tueurs se seraient-ils trompés de victime ? Car cet individu, proche du grand banditisme a été été victime, en décembre 2008, d’une tentative de meurtre alors qu’il circulait en voiture , en pleine après-midi près d’Ajaccio !
Pour le Parquet, il n’y a aucun doute : Jean Livrelli a été tué à la place de quelqu’un d’autre.
Les gendarmes sont dessaisis et l’affaire est confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille. « On est bien dans la criminalité organisée ». En décembre 2019, quatre individus sont placés en garde à vue puis mis en examen pour assassinat en bande organisée. Et, ce lundi 21 septembre, sept autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. On les soupçonne d’être en lien avec la fourniture de moyens logistiques aux principaux auteurs de l’assassinat de Jean Livrelli. A leur domicile, une perquisition a permis de découvrir six fusils et de nombreuses munitions.
Onze individus, huit fusils (combien de balles ?) pour abattre un vieil homme dans une petite voiture.
« On s’est trompés, chef ! ». Pas sûr que la Cour d’Assises leur reconnaisse le droit à l’erreur… 😉
Encore une preuve que la route tue. Si Jean avait circulé en vélo, il serait encore en vie. CQFD !
C’est quand même une mort absurde….
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La solution du vélo aussi, non ?? J’ai pas tout compris…
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S’il avait circulé en vélo, les tueurs ne l’auraient pas confondu avec un autre et il serait toujours vivant.
C’est peut-être capillotracté, mais on ne peut pas dire le contraire. 😉
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Ah… et tu vas souvent à la chasse en vélo, toi ? (Et on ne me répond pas « je ne chasse pas ») 😂
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Je ne fais pas de vélo. 🙂
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Bon jour;
Mauvais moment, mauvais endroit …
Max-Louis
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Chienne de vie !
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Et « l’individu (présumé) réellement visé… » Il a au moins déposé une couronne de fleurs ou une plaque en marbre sur la tombe de son collatéral ?
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Lui, il transpire beaucoup. Les Corses sont patients. Son heure viendra.
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Des pourris et en plus cons comme des valises – ils se sont trompés !!
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Oué, il y existe un roi des cons quelque part…
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Des petits joueurs, c’est évident…..
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Bah, chef ! C’était aussi la même voiture que sur votre photo hein !!
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On dirait les dialogues de « La Septième Compagnie » !Lol
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Je vous laisse dialoguer… rire…
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